Petit matériel de base pour la microscopie

Outre le microscope et loupe binoculaire pour observer les tissus, il est nécessaire de se constituer une mallette ou trousse de petit matériel utile pour effectuer les préparations.

Voici les ustensiles et consommables “de base” pour commencer à travailler. Cette présentation de matériel est conçue pour un usage ‘nomade’.

En premier, une mallette qui contiendra tout votre petit matériel. Pratique à transporter, si possible avec un étage, pour le placer à côté des microscopes lors d’une séance de travail.
Un carnet de notes, un pinceau pour enlever les impuretés sur les lames ou petit matériel, une brosse pour nettoyer éventuellement la partie du champignon à prélever.
1 Un scalpel et ses lames pour trancher des morceaux de tissu. Mais il est plus pratique d’utiliser une lame de rasoir 5 pour plus de précision lorsque l’on veut couper un morceau minuscule.
2 une baguette (type baguette chinoise, ou plus fine si l’on veut, un morceau de baguette de barbecue) pour tapoter la préparation, et écraser le morceau prélevé entre la LPO et la LCO.
3 des pinces, pour prélever une petite quantité de tissu. On peut rapidement prélever un tout petit morceau de lame avec une pince, plus elle sera fine, plus le morceau sera petit.
4 une paire de ciseaux.
6 une aiguille montée, pour mélanger une préparation, faire ‘tomber’ un prélèvement très fin dans une goutte de réactif ou de produit.
7 Une petit seringue, pour prélever un petite quantité de liquide, ou faire des dosages. Pas indispensable.
8 un chiffon pour nettoyer les lames ou le petit matériel.

La boite à réactifs. On peut faire en sorte qu’elle soit embarquée dans la mallette. Nous verrons dans un autre article les réactifs ‘de base’ que l’on peut utiliser.
Des lames porte-objet (LPO) et des lamelles couvre-objet (LCO). On peut éventuellement réutiliser les LPO en les lavant soigneusement. Ne pas trop espérer réutiliser les LCO, elles sont très fragiles et difficilement lavables.
Une ou des mini-loupes, avec éclairage intégré, de manière à avoir une première observation de ce que l’on pourra prélever. Pour un prélèvement précis, on travaillera sous la binoculaire, qui a un grossissement beaucoup plus élevé, mais ces mini-loupes seront aussi utiles sur le terrain, pour des déterminations plus fines.
Cette mini-pince, éclairée, pas forcément indispensable, peut être néanmoins utile si l’on prend un premier morceau de tissu (plutôt une lame, ou un morceau de chapeau) que l’on placera ensuite sous la binoculaire pour en prélever un morceau encore plus fin. Cela permet de ne pas trop ‘triturer’ tout le champignon. En effet, à certains endroits se trouvent parfois des indices déterminants (ex des poils sur les pieds des inocybes, et seulement à la base ou vers la jonction du chapeau).
Une petite bombe de nettoyage pour verre, qui servira à avoir des LPO bien propres.

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